LE PROJET EFOR
Émancipation des Femmes et des Organisations Rurales – EFOR, est un projet phare visant à renforcer l’égalité des sexes en milieu rural en Tunisie. Lancé en mars 2023, il s’étend sur une période de quatre ans, avec un budget de 4,5 millions d’euros, financé par l’Agence Française de Développement (AFD) et mis en œuvre par Expertise France (EF) en partenariat avec les Ministères tunisiens de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche (MARHPM) et celui de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes Âgées (MFFEPA).
Le projet se concentre sur l’autonomisation économique des femmes en milieu rural, en particulier celles engagées dans des Organisations Professionnelles Agricoles (OPA) féminines et les exploitations familiales. EFOR propose un accompagnement en appui à l’adaptation aux effets du changement climatique, tout en promouvant des modèles économiques inclusifs et durables.
Les objectifs du projet :
La finalité du projet est d’améliorer l’égalité des femmes et des hommes dans le secteur agricole en Tunisie, par un appui multidimensionnel aux dynamiques d’émancipation économique des femmes agricultrices.
L’objectif spécifique est d’améliorer le statut social et les revenus des femmes impliquées dans les OPA féminines des gouvernorats de Beja, Kasserine et Gafsa dans le cadre d’une agriculture résiliente au changements climatiques.
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Zones d’intervention
Le projet intervient dans les gouvernorats de Béja, Kasserine, et Gafsa. Ces régions sont caractérisées par une forte appartenance à l’agriculture locale, une exposition aux effets du changement climatique et leur riche potentiel de transformation économique et sociale à travers l’autonomisation des femmes en milieu rural.
Les bénéficiaires du projet
Le projet appuie les groupements féminins (les Organisations Professionnelles Agricoles (OPA) – ayant une reconnaissance et un statut légal, soit sous forme de Groupement de Développement Agricole (GDA), soit sous forme de Société Mutuelle de Services Agricoles (SMSA). Les cibles incluent aussi :
- Les femmes leaders : membres de ces groupements et pour certaines d’entre elles jeunes diplômées de l’enseignement supérieur, elles ont été identifiées comme un autre élément moteur du projet. Pour beaucoup, elles se heurtent à des difficultés (peu de maitrise de certaines activités, manque d’expertise dans certains domaines, des résistances) qui ont le potentiel d’éroder leur énergie et leur capacité à la fois à développer des activités économiques, et à produire du changement social.
- Les membres des groupements féminins seront la cible de nombreuses activités : à la fois comme membres des groupements, comme agricultrices et comme membres de foyers et des communautés dans lesquelles le projet est actif. A noter qu’à Béja certains groupements sont majoritairement (et non exclusivement) féminins : il est souhaitable que les hommes puissent participer à certaines des activités (notamment pour les activités de sensibilisation).
- Les exploitations dans lesquelles ces femmes travaillent, et les membres de leurs foyers.
- Les communautés (villages, quartiers) dans lesquelles les groupements sont basés.
Le projet prévoit également la collaboration avec des Organisations de la Société Civile (OSC), actives sur les questions d’égalité en Tunisie .
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